Fiscalité des SCM
Principe de non soumission à l'ISActivité commerciale exercée par une société civile. - Une SCM a une activité qui relève par nature des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), car elle rend des services à ses associés.
A ce titre, en tant que société civile exerçant une activité de nature commerciale, elle devrait en principe être soumise à l'impôt sur les sociétés (IS). Néanmoins, par exception, l’article 239 quater A du CGI dispose que les SCM n'entrent pas dans le champ d'application de l'impôt sur les sociétés, ce qui leur permet de déposer une déclaration spécifique (déclaration 2036) dont les sommes seront reportées en fin d'année sur la déclaration 2035 de chaque associé.
Modalités d'imposition des associés. - Chaque associé de la SCM est personnellement passible, pour la part des bénéfices correspondant à ses droits dans la société, soit de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des BNC (ou des BIC mais la situation est exceptionnelle), soit de l'impôt sur les sociétés s’il s'agit d'une entreprise relevant de cet impôt (SELARL, SCP ayant opté en faveur de l'IS...).
En fonction de la composition de la société, la détermination du résultat de la SCM sera réalisée suivant les règles applicables aux titulaires de BNC et/ou aux titulaires de BIC (titulaires de BIC, sociétés relevant de l'IS).
Impossibilité d'option IS. - Une SCM fonctionnant conformément à son objet ne fait pas partie des sociétés autorisées à opter pour l'IS.
Soumission à l'IS des SCM ne fonctionnant pas conformément à leur objet. - L'application de l'article 239 quater A du CGI est subordonnée à la condition que les SCM exercent une activité conforme à leur objet qui est de mettre exclusivement à la disposition de leurs membres des moyens nécessaires à l'exercice de leur profession.
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